Comment construire une maison « verte » ?

Les matériaux « verts » sont devenus une tendance de nos jours. Néanmoins, ceux qui présentent un faible niveau d’impact environnemental se reconnaissent comme éco-responsables. De toute manière, il n’existe aucun matériau qui se considère complètement neutre. Même le bois ne pourra pas se considérer comme totalement écologique si on entre dans les petits détails.

Le choix des matériaux

À l’égard de l’environnement, il n’existe aucun matériau de construction dit complètement « vert ». La reconnaissance de la nature exacte des travaux à appliquer constitue un processus difficile. Par conséquent, cela ne consiste pas uniquement à affirmer qu’on respecte la norme afin qu’elle le soit véritablement. Malgré cela, la construction d’une maison neuve pourra être impossible si on n’utilise aucun matériau d’origine industriel.

En outre, il faut procéder à la vérification du cycle de vie des matériaux mis en œuvre pour la construction. Pour construire une maison écologique, il faut concilier le respect environnemental, la facilité de pose et la performance.

L’usage des tuiles et des briques

Le premier critère à voir est leurs performances thermiques par le biais de leur structure et de leur processus de fabrication. Les tuiles et les briques doivent être complètement en terre cuite. Cela signifie que l’argile, avec laquelle elles ont été fabriquées, doit provenir du sous-sol. Avant la cuisson au four, elles doivent être passées au broyage, au malaxage et au séchage à l’air libre. Pour ce dernier, certains fabricants disposent des chambres spéciales. D’ailleurs, il s’agit d’une barrière hygrométrique, puisque cela a la spécificité d’éviter l’humidité dans l’air. Elles permettent d’éviter l’apparition de la moisissure pour prévenir les allergies.

Opter pour le bois

Il s’agit de l’un des matériaux de construction renouvelables qui nécessitent moins d’énergie pour le transformer. Il attire un grand nombre d’acquéreurs, car il permet de préserver l’environnement. Il est reconnu pour sa résistance mécanique, sa stabilité et en tant que ressource durable. Il faut s’assurer qu’il ne faisait pas l’objet d’une importation en provenance d’une île exotique avant son arrivée au chantier. En effet, c’est parce que son transport alourdi son bilan écologique. Afin de garantir son éthique, il doit disposer principalement d’un label FSC. Par ailleurs, d’autres portent davantage la marque PEFC.

L’option pour les isolants

Afin d’obtenir réellement la fibre verte, il est important de choisir les doublages d’origine naturelle, notamment :

  • Laine de chanvre : c’est la plus prisée pour un isolant naturel. Elle se compose de 40 % à 80 % de fibres. Elle peut se combiner avec le jute ou le coton pour le complément de sa composition
  • Ouate de cellulose : celle-ci dispose d’une excellente nature écologique. C’est parce qu’elle se compose de 94 % de papiers recyclés
  • Laine de bois : elle provient du défibrage des chutes de bois à forte teneur en résine