L’engagement du gouvernement sur les enjeux écologiques

Les problèmes écologiques impactent de plus le grand public. Si bien que le gouvernement français a fait de l’écologie un de ses objectifs majeurs. L’un des secteurs qui affectent le plus l’environnement est le secteur de l’immobilier. Afin d’en limiter l’impact de ce secteur, le gouvernement impose de plus en plus des formalités comme les diagnostics obligatoires.

Un engagement qui intervient dès la construction

L’engagement vers une préservation durable surtout dans le domaine de la construction commence par l’implantation d’un mode de construction en accord avec les objectifs écologiques du gouvernement. Dans cette optique, la démarche HQE, l’acronyme de haute qualité environnementale, vise à instaurer de nouvelles règles de construction ayant un impact moindre sur l’environnement. Cette approche se base sur différent principe :

  • L’impliqué davantage l’écoconstruction dans l’élaboration de construction à impact écologique moindre, ceci en impliquant dès la construction les critères d’exigence des diagnostics écologiques comme les diagnostics obligatoires ;
  • Une meilleure gestion de la pollution engendrée par les constructions par l’emploi de matériaux respectueux de l’environnement, mais également une meilleure gestion des déchets ;
  • La fourniture de construction répondant aux normes énergétiques avec un taux de rendement optimal, mais également une bonne gestion de l’élimination des déchets, toutefois répondant aux normes sanitaires en accord avec les enjeux environnementaux ;

Une application caractérisée par une classification précise des habitations

Quand on énonce le sujet de l’impact environnemental d’une habitation, on se réfère généralement à la consommation énergétique. Ceci est déterminé par le diagnostic de performance énergétique. Ce diagnostic détermine la consommation énergétique d’une habitation ainsi que son niveau d’émission de gaz à effet de serre. Ces consommations englobent la quantité d’électricité, de gaz ou de combustible nécessaire au chauffage, ainsi que le niveau de production de gaz à effet de serre en rapport à cette consommation. Selon ce niveau, le gouvernement attribue une classification.

Mais les diagnostics ayant un enjeu écologique sont plus élargis que cela. Comme la détection de produits polluants et nocifs comme l’amiante ou encore le plomb. On peut également citer la capacité de l’habitation à éliminer les déchets tels que le raccordement au service d’évacuation des eaux usées.

Des règles en évolution pour s’adapter à des enjeux grandissants

Le gouvernement s’est imposé d’atteindre une neutralité en carbone d’ici 2050, ce qui l’a poussé à adopter dans l’urgence la loi énergie et climat de 8 novembre 2019. Si une grande partie porte sur l’abandon des énergies fossiles, il insiste sur l’implication des habitations classées comme passoire énergétique. Des habitations qui selon les études seraient à l’origine de 20 % des émissions de gaz à effet de serre en France. La loi présente alors différentes phases d’application afin d’éradiquer progressivement ces logements des paysages urbains en instaurant des restrictions.